Je salue toute l’assistance. Je vous pardonne et sollicite que vous en faites de même pour moi. Que le Seigneur (SWT) nous pardonne tous, autant que nous sommes !
Nous réitérons notre devoir de rendre grâce au Seigneur ; une grâce qui a un commencement et qui ne peut avoir de limites de par sa Bonté, de par sa Miséricorde, de par son Soutien ainsi que sa Magnanimité. Si on ne se donne pas un temps de réflexion, on passerait à côté de beaucoup de ses bienfaits sans pour autant Lui en rendre grâce afin qu’Il continue à nous en accorder davantage.
J’ai l’habitude d’en faire un sujet de causerie. Se lever de son lit le matin semble être quelque chose de fort normal au point que les gens oublient d’en rendre grâce à Dieu chaque fois qu’Il nous l’accorde. Or, il y a des personnes alitées depuis de très nombreux mois et qui peinent à se retourner dans leur lit.
De plus, une fois éveillée, la personne demande qu’on lui prépare un bain, qu’on lui serve le petit-déjeuner, qu’on lui prépare ses habits, ses chaussures etc. Toutes ces ordonnances lui paraissent faciles, normales et naturelles. Or, c’est un don que de pouvoir parler. C’est une bénédiction pour laquelle la personne devrait rendre grâce à Dieu. Seulement, elle n’a pas sur la situation des gens qui viennent muets au monde et qui, certainement, le quitteront sans avoir prononcé un seul phonème. Il en sera ainsi car tel est leur destin ; lequel est différent du tien.
D’autres gens naissent paralysés. Durant toute leur existence, ils ne pourront user de leurs facultés motrices car telle est la volonté divine. Par ailleurs, des personnes naissent aveugles. Ils ne verront jamais les merveilles de la vie afin de les apprécier. L’œil permet en effet de contempler les choses, les personnes, les maisons, les salons, les voitures ou encore les champs et d’apprécier leur beauté. Ces personnes aveugles vivront toute leur vie sans avoir l’opportunité d’observer tout cela car telle est la Volonté du Seigneur. Pourtant, elles n’ont rien fait pour mériter cela. Ceux qui jouissent de leurs facultés visuelles n’ont également aucun mérite. Ces derniers pour la plupart, ne cogitent pas en ce sens. Ils croient que c’est une chose normale que de jouir de cette faculté. Or, il s’agit du dessein, d’une aide et d’une bénédiction de Dieu sur eux afin qu’ils puissent voir. Il pouvait en être autrement si seulement Il en avait décidé ainsi. Par conséquent les gens doivent se rappeler en permanence de cette grâce divine.
Si vous êtes jeune et vigoureux, faites-en sorte de mettre cette force éphémère au service de Dieu.
Par conséquent, les choses que l’on rencontre ici-bas ne doivent pas nous être indifférentes car elles sont des occasions qui doivent nous permettre de rendre pleinement grâce au Seigneur.
Si une personne dispose d’une chose insuffisante à ses yeux, qu’elle prenne le temps de méditer sur la situation de celui qui ne recherche que ce bienfait-là et dont l’obtention lui est difficile. Il ne faut pas seulement vous intéresser à ceux qui sont plus nantis que vous. En effet, si vous ne prêtez attention qu’à ceux-là, vous aurez tendance à ne jamais rendre grâce à Dieu pour ses faveurs. Ce qui conduira à une avidité et un défaut de reconnaissance. Qu’Allah nous en préserve !
Par conséquent, rendons infiniment grâce au Seigneur sur ceux que nous croisons, sur les choses que l’on rencontre et les lieux que l’on traverse. Cela nous permettra d’apprécier à sa juste valeur les bienfaits d’Allah. Nous rendons ainsi grâce au Seigneur qui nous a permis d’être présents ici, en bonne santé, avec une énergie et une clairvoyance d’esprit. Qu’Il pérennise cela et le rehausse davantage.
Après nous avoir gratifié de cela, Il nous a aussi permis de nous réveiller avec comme préoccupation : la quête de son agrément. Que ce soient nous qui sommes présents ici ou ceux qui nous suivent à travers Internet. Nous devons Lui en rendre grâce dans la mesure où Il pouvait nous orienter vers autre chose ou quelqu’un d’autre que Lui. Rien n’est plus important que de se réveiller avec pour seul objectif de rendre grâce à Dieu, d’entrer dans ses bonnes grâces. C’est l’unique bataille qui mérite d’être menée : se réveiller le matin pour convoiter l’Agrément Divin.
Toute autre quête est vouée à l’échec car toute chose a une fin si ce n’est la Face d’Allah. Quiconque se préoccupe de Son Agrément se bonifie de l’intarissable. Une telle préoccupation ne doit jamais être mise au même pied qu’une recherche effrénée de choses mondaines et éphémères. Quelle que soit la grandeur, la longévité ou la gaieté d’une chose, dès l’instant qu’elle a une fin, cette chose ne peut être considérée comme du bonheur car elle est temporelle. De la même manière une chose pénible dès l’instant qu’elle sera succédée par un bonheur illimité, n’en est plus une.
C’est pourquoi nous devons tous redoubler d’efforts et de perspicacité. En ce qui nous concerne, jamais nous ne nous lasserons de procéder à des Sermons. C’est une obligation qui pèsera sur nous durant toute notre existence. D’ailleurs, comme nous avons l’habitude de l’expliquer, de la même manière qu’une personne ne peut se réveiller sans se laver et manger, l’âme ne peut se priver de sermons. En effet, si quelqu’un prend un bon bain en début de journée et qu’il aille travailler ou vaquer à ses occupations jusqu’au soir, il est fort probable qu’il se salisse encore. Le besoin d’en prendre un de nouveau se fera sentir. Là, quoique propre au matin on devra prendre un nouveau bain pour ne pas sentir mauvais. L’âme obéit au même principe. Elle a besoin de rappels, de sermons. En effet, quelque puisse être l’intensité des sermons de sorte que l’on se recueille, que l’on verse des larmes, que l’on se rappelle de Dieu ou que l’on se représente le jour du jugement dernier, dès lors que l’on recommence à fréquenter des personnes peu recommandables, on verse dans les pratiques interdites. Il en est ainsi quand on fréquente les grandes places avec son lot de débats contradictoires, ou si l’on ne prend pas garde sur ce que l’on regarde ou ce que l’on fait. Très souvent la personne finit par ne plus verser des larmes ou avoir de sensations quand on lui parle de Dieu. L’excès de fréquentations, les discussions inutiles, etc. peuvent en être la cause.
C’est pourquoi nous ne nous lasserons jamais de prononcer des sermons d’autant plus que la vie est courte. Personne ne sait combien il lui reste à vivre. Donc, nous ne devons jamais nous lasser ou éprouver de la paresse pour nous rappeler de Dieu. Que chacun sache que le temps file et que la vie est en train de se terminer. Chaque personne doit savoir qu’une chose de limitée et qui se réduit de jour en jour va inéluctablement être perdue. Par conséquent tout ce qui peut entraver une vie heureuse dans l’au-delà doit être évité car étant un obstacle sur la voie d’Allah.
Soyons plus persévérant, plus dynamique et surtout rendons grâce à Allah. Supportons, pour la Face de Dieu, les tords que nous causent les gens. Soyons endurants dans la pratique de la religion car c’est elle qui nous mènera vers un Bonheur éternel. Il nous faut aussi nous efforcer à éviter les péchés. Ce qui nous prémunira du malheur dans l’au-delà.
Je vous demande d’éviter les cérémonies pompeuses, sans intérêt. Ce sermon m’est aussi destiné. Comme, j’ai eu à le rappeler tout récemment, la personne doit user de sa raison. En effet, on ne peut pas travailler pendant des années ou pendant plusieurs mois et tout gaspiller en un seul jour, alors qu’on n’a même pas de maison où habiter, une parcelle encore moins une chambre. Un homme intelligent ne doit pas faire cela. La personne doit s’efforcer au travail mais surtout éviter le gaspillage.
Nous nous acheminons vers la Tabaski. Mais, sachez que ce n’est pas une fête obligatoire. Il en est également de la Korité. Je ne parle même pas des autres fêtes. A son approche, les hommes commencent à faire leur choix entre les différents tissus « getzner », « basin riche », « Thioup », etc. Rien de ceci n’est obligatoire. Si vous n’êtes pas nantis, éviter l’endettement inutile ; éviter d’endosser ce que vous ne pouvez pas supporter. Il n’y a pas lieu également de se vanter pour avoir acheté un bélier très cher. Ce ne sera que du gaspillage. Faites ce qui est à votre portée et en fonction de votre bourse. N’imitez pas ceux qui sont plus riches car vous n’avez pas les mêmes moyens, les mêmes opportunités. Jaugeons-nous à l’aune de ceux qui partagent la même mesure que nous. La personne doit faire ce qu’elle peut et ne dire que ce qu’elle sait.
Que les femmes et les hommes aient également de la mesure, de la retenue. Personne ne nous oblige à porter un boubou de 100 000 FCFA tout en cumulant des dettes. Tout le monde peut avoir un habit propre ou pas cher pour la fête. L’homme ne doit pas avoir peur de sa femme, de ses enfants ou encore des commentaires au point de s’endetter, voire d’utiliser ses économies à l’achat d’un bélier alors qu’elles pouvaient servir à financer d’autres projets. Aucune de ces dépenses n’est important et seule la personne en supportera les conséquences. Très souvent, une fois le mouton égorgé, des gens deviennent anxieux car ils ont contracté des dettes qui ne les permettent pas de savourer pleinement les mets. Cette dette pourrait même les empêcher de dormir. Des harcèlements du créancier pourraient s’ensuivre au point qu’ils prennent la fuite. Il peut même introduire une action en justice. Or, cette créance pouvait être évitée. La personne doit, par conséquent identifier les obligations et les priorités.
Dès fois, on constate qu’une personne qui n’accomplit même pas les cinq prières journalières se tue à célébrer la Tabaski. Or, ce sont les cinq prières qui sont une obligation. C’est une que d’égorger un mouton pour la Tabaski. L’inobservance de cette Sounna du fait d’une mauvaise passe n’est nullement sanctionnée. Le Prophète Mouhamed (Paix et Salut sur Lui) a, par ailleurs, égorgé un bélier à l’intention des membres de sa Communauté qui n’auront pas de quoi en acheter un. Ceci jusqu’à la fin des temps. A quoi bon donc de s’endetter si l’on sait que cette créance pourrait nous porter préjudice ? Pourquoi amasser beaucoup d’argent et le dépenser dans cette seule journée ? Il serait préférable d’utiliser cette somme d’argent pour bâtir un toit ou acheter une parcelle.
Quant à ceux qui ont de gros moyens, il ne doivent pas s’enorgueillir. Si le Seigneur vous accorde ses faveurs, il faut en user et non en abuser. Dans votre proche voisinage, il y a certainement des familles démunies que vous pourriez aider en leur offrant un bélier au lieu d’acheter pour vous seul un mouton à 500 000 ou à 1 000 000 FCFA. Cette somme pourrait soulager 10 voire 15 pères de famille et par ricochet une centaine de personnes. Les rétributions à accorder à la personne qui donne à manger sont incommensurables. Cultivons l’esprit de solidarité et d’entraide. Que les populations fassent ce qui est à leur portée et se limitent à ne dire que ce qu’ils savent.
Il ne faut pas faire de l’habit ou du bélier une obligation.
Ces mêmes remarques s’appliquent aux baptêmes. Il est seulement agréé d’égorger un mouton au septième jour suivant la naissance du bébé. Les populations doivent en être conscientes. Amasser de l’argent, se procurer un gros bélier, un bœuf et réunir les convives pour festoyer n’est que du gâchis. En outre, les femmes vont s’adonner à leurs habitudes telles les « yeb » et « yebbi », (des pratiques usurières qui ne disent pas leurs noms). Des espoirs se brisent car leurs attentes ne se réaliseront pas. Aussi, finissent-elles par se mécontenter ou se médire. Si l’affaire concerne des coépouses, seule celle qui offre le plus de billet de banque sera glorifiée.
Les gens doivent retourner aux pratiques religieuses et abandonner toutes ces habitudes qui polluent les relations humaines. Celui qui observe sa religion ne doit pas vouloir être glorifié comme elle n’aura à avoir peur des critiques. Ces deux faits nous empêchent d’avancer. C’est d’ailleurs pourquoi Serigne Touba disait : « la peur des critiques et l’amour des compliments sont deux vices qui attirent tout ce qui est prohibé chez la personne ». Que le Seigneur nous en préserve ! Elles conduisent à dire ce qu’on ne devrait pas exprimer ou faire ce que l’on se devait d’éviter car la personne accorde de l’importance aux dithyrambes qu’on lui faits. Ce que tout musulman doit éviter. Ce dernier doit avoir à l’esprit qu’il est venu seul au monde et le quittera ainsi. Donc, qu’il ne se préoccupe pas de ses autres semblables si ce n’est d’éviter de les léser. S’il y a une chose à faire qu’ils soient d’accord ou pas, qu’ils s’y mettent ou pas, qu’il fonce et le fasse.
Soyons plus avertis et évitons les gaspillages. La personne se doit d’être posée, mesurée.
Quand vous baptisez votre enfant, ne vous préoccupez pas de l’appréciation que feront les gens de vos actes. Ils ne peuvent rien contre vous. Il en est ainsi de leurs dires. Leurs approbations ne vous apporteront rien du tout de même que leurs critiques ne vous feront nullement régresser tant que vous vous limitez à faire ce qui agréé. Inutile de vous attarder sur eux. Personne ne peut avoir leurs grâces.
Personne ne peut échapper à leurs critiques. Autant des gens vous chériront autant d’autres vous haïront. Autant des gens viendront vers vous, autant d’autres vous fuiront. Donc, il ne faut pas faire de fixette sur leurs attitudes. Jamais, ils ne seront tous unanimes sur une question. C’est une chose dont l’accomplissement est impossible. Faites-en sorte d’être en paix avec votre conscience. Quoique les gens puissent penser, dire ou espérer de vous, soyez seul à décider pour vous-même. Soyez maître de votre destin car si vous laissez les gens décider pour vous, les avis seront divers et vous ne vous-y retrouverez jamais. Vous serez en perpétuel doute. Or, vous devez être le seul maître à bord.
Certes, les gens auront des préjugés sur vous. Ils diront que vous aimez ou détestez une chose, vous faites ou non une chose. Seulement soyez le seul à même d’en juger. Ayez vos propres certitudes. Que votre relation avec le Seigneur soit saine et claire. Ne vous préoccupez guère du fond de leur pensée mais concentrez-vous plutôt sur vos certitudes. Ayez un esprit de dépassement, de pardon et surtout ne vous retournez point.
Je le réitère : évitons les cérémonies pompeuses. L’homme doit se limiter à l’essentiel. La personne doit s’interdire de contracter des dettes pour ces cérémonies. Ce qui le prémunirait de susceptibles poursuites en justice pour défaut de paiement. Aussi, ceux qui vous suggèrent de vous endetter, s’éclipsent-ils quand les difficultés se profilent à l’horizon. Aucun d’entre eux ne vous soutiendra. D’aucuns vous railleront, vous calomnieront allant même jusqu’à dire que vous voudriez seulement vous enorgueillir, montrer vos grands airs. Or, vous pouviez vous limiter à ce qui était à votre portée. Ils diront que vous-vous êtes précipités. Chacun y ira de ses commentaires. Et pourtant, ce sont eux qui vous y avaient encouragés.
Par conséquent l’homme doit connaître ses devoirs et s’y atteler en étant persévérant et perspicace. Sur toute question, rechercher la conception de l’Islam et veiller à ne pas passer outre. Il faut savoir distinguer entre ce qui est obligatoire des bonnes pratiques, ce qui est faisable de ce qui est souhaitable. Malheureusement, on privilégie l’accessoire sur le principal, marginalisant ainsi les obligations qui pèsent sur nous. L’accomplissement de la prière est par exemple une obligation qui pèse sur tout musulman. Il y en a qui ne s’y acquittent point. Et, arrivées les fêtes comme celle de la tabaski qui n’est qu’une Sunna, ils supportent d’innombrables dépenses. Ils y recherchent seulement l’agrément des gens et non la Face de Dieu. Il y a de moins en moins de cérémonies où les musulmans se soucient de respecter les prescriptions divines. Il en est ainsi du baptême, qui pouvait permettre d’avoir l’agrément divin et qui perd de plus en plus son sens. Peu ou presque aucune personne n’y recherche cette grâce. Aussi bien lors des mariages que des baptêmes les gens ne font que se vanter perdant ainsi de vue l’esprit qui présidait à ces cérémonies.
C’est cela qui est observé concernant la fête de la Tabaski. Quasiment personne ne réfléchit sur la crainte révérencielle du Prophète Ibrahima (Paix sur Lui). Maintenant, les gens se soucient plus de beaux vêtements pour eux et leur famille, d’un gros bélier au détriment de l’esprit qui animait le Prophète Abraham (Paix sur Lui) au point de mettre en œuvre le décret divin consistant à sacrifier son fils. Ne devrait-on pas mettre à l’épreuve notre foi à la mesure de ce décret divin ? La tabaski est devenue, à l’image d’une course hippique, une compétition où les musulmans, sur leur dos de cheval, rivalisent du plus beau vêtement, du plus gros bélier…
Personne n’observe les recommandations divines aussi bien à la Korité qu’à la Tabaski. Or, le Seigneur n’a pas besoin de la viande ou de la beauté de l’accoutrement. Il veut seulement éprouver notre foi et notre détermination à respecter ses décrets et à nous éloigner de ses interdits. Bref, qu’Il prime sur notre personne, notre famille et nos biens. Les beaux habits sont plus mis en exergue dans ces cérémonies. Pourtant la Tabaski est une Sunna. Le musulman doit éviter de se cribler de dettes pour cette seule journée et ne dépenser qu’à la limite de ses moyens. Qu’il ait aussi l’habitude de ne dire que ce qu’il sait. Donc tous ensembles, observons les recommandations divines. Évitons de nous mesurer aux autres ou de les laisser nous mener là où ils souhaiteraient. Cela n’apaise personne. Si vous recueillez plusieurs conseils, ils vont inéluctablement varier suivant leurs auteurs. Si chaque conseil te menait quelque part, au finish vous constaterez avoir effectué un tour.
L’homme doit être clairvoyant dans les actes qu’il pose. Même si tout le monde se détournait de la bonne voie, ne les suivez pas. Ne vous préoccupez point de leur jugement de valeur. Si vous entrez dans ce cercle vicieux, vous n’en ressortirez jamais et vous n’aurez jamais de répit. Recherchez seulement l’agrément du Seigneur et persévérez ainsi. C’est seul ceci qui mérite d’être recherché. Son agrément peut certes avoir un point de départ mais il est infini.
N’essayez pas de satisfaire les gens au détriment des recommandations divines. Leurs compliments à votre égard ne reposent que sur leurs intérêts et satisfactions personnels. Dès l’instant que vous arrêtez de les satisfaire, ils se retourneront contre vous. Donc, que leurs complaintes et médisances soient mises au pied d’égalité que les louanges et fleurs à votre endroit. Procédez toujours de sorte que votre relation avec le Seigneur soit claire et saine. C’est la recommandation que j’adresse à tous les condisciples mais aussi à tous ceux qui suivent nos sermons pour la Face de Dieu.
Faisons de notre mieux dans l’éducation de nos enfants. Fuyons toutes les rencontres où l’on pourrait entendre ou observer des choses prohibées, notamment les cérémonies familles pompeuses. Quelle que puisse être l’étiquette que l’on vous collera, ne fréquentez jamais les endroits où vous pourriez entendre des propos malsains. D’ailleurs, je me suis récemment entretenu avec certains condisciples à ce sujet. Ayons foi à la voie droite que l’on s’est choisie.
Il ne faut pas également redouter les reproches et réprimandes. Certains individus ne diront jamais du mal de vous du moment que vous êtes dans l’opulence. Par contre, d’autres, dès lors que vous êtes sur une mauvaise pente, ils commenceront à vous dénigrer et migreront vers de plus vertes pâturages. Si vous êtes nantis, réinvestissez donc votre richesse, votre force dans le sentier d’Allah quoiqu’en pensent ou disent les gens.
Je vous exhorte à vous conformer à ces recommandations.
Qu’Allah nous assiste davantage et nous préserve ! Qu’Il soit notre barrière contre les calamités et catastrophes ! Que le Seigneur nous consolide encore plus dans Sa Voie de la Droiture ! Qu’Il nous préserve des contraintes, des malheurs et des catastrophes ! Que le Seigneur nous aide à davantage nous rapprocher de Lui ! Qu’Allah Le détenteur du Pardon efface nos péchés ! Que Dieu Le Miséricordieux absous nos péchés, nous couvre et nous assiste à jamais ! Qu’Allah exhausse nos vœux et interfère entre nous et tout ce que l’on redoute ! Qu’Il pérennise notre compagnonnage et l’embellisse ! Qu’Allah nous accorde une bonne fin par Sa Grâce, Sa Miséricorde et Ses Bienfaits !!!
Sermon traduit de Cheikh Ahmadou MBACKE Maa-ul Hayaat
Le 7 juillet 2019 à Jannatul firdaws Keur Mbaye Fall