LES CINQ PILIERS DE L’ISLAM

Le fidèle musulman dans sa pratique religieuse allie son coeur et son corps, ainsi, quand le coeur accepte le message du prophète Mohammed (bdsl), le corps (par la langue) proclame la chahâda ; quand le coeur éprouve le besoin d’exprimer sa soumission de devant Dieu le corps se prosterne, etc. La tendance vers l’excellence (al ihssâne) en toute chose est une vertu de la foi, et la progression dans la pratique du corps et la purification du coeur sont parmi les éléments qui contribuent à l’animation concrète de ce mouvement (vers l’excellence), ainsi, en plus de la motivation (al himma), la connaissance (al ma’rifa) en construire l’épine dorsale. En effet, aucune pratique n’est possible sans science (Dieu ne donne pas la sainteté (la wilaya) à un ignorant, et s’Il venait à lui donner, Il lui inspire son enseignement). Dès lors, on peut prétendre à l’accomplissement de la religion sans un minimum du savoir (al fiqh, ‘ilmu-l-khuchû’). Le fiqh (science exotérique) est l’ensemble des éléments d’informations religieuses qui permettent au fidèle de façonner l’ossature et la matière de son acte. ‘Ilmu-l-khuchû (science du recueillement) aussi appelée ‘ilmu-l-asrâr (science ésotérique ou secrets) enseigne quant à elle le recueillement, la sincérité, les états spirituels, la pureté de la niyya, etc. et ceux-ci constituent l’esprit de l’acte